Le cycle menstruel commence pendant l’adolescence. Le cycle féminin se divise en 4 phases :
- La phase menstruelle. C’est la plus répandue puisqu’il s’agit de la période des menstruations.
- La phase folliculaire. Durant cette phase, l’utérus s’épaissit pour se préparer à une éventuelle grossesse.
- La phase d’ovulation. C’est la phase durant laquelle la femme est la plus fertile et donc la plus susceptible de tomber enceinte.
- La phase lutéale. Cette phase est moins connue que les précédentes. La phase lutéale survient après la phase d’ovulation : le follicule se vide et devient un corps jaune, qui produit des œstrogènes et de la progestérone. C’est ce qu’on appelle la leucorrhée physiologique, plus communément nommée les pertes blanches.
Si les règles sont encore un sujet tabou dans notre société, les pertes blanches sont encore moins évoquées. La plupart des jeunes filles découvrent simplement leur existence au cours de leur vie sans savoir d’où cela vient et à quoi ça sert. Ainsi, les pertes blanches peuvent être rapidement considérées comme quelque chose de sale et être une source de malaise.
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Pourtant, ce phénomène de leucorrhée est tout à fait naturel et se produit chez toutes les femmes. Les pertes blanches sont loin d’être inutiles ou sales, contrairement à ce que l’on pourrait penser ! À l’inverse, elles remplissent un rôle essentiel dans l’hygiène de la flore vaginale.
Faites avec nous un tour d’horizon sur la leucorrhée : qu’est-ce que c’est ? Quels sont les symptômes et les causes d’une leucorrhée anormale ? Comment la traiter ?
Qu’est-ce que c’est ?
Par définition, la leucorrhée est un écoulement non sanglant provenant de l’appareil génital féminin. Ce phénomène est connu sous le nom de pertes blanches. Il existe deux types de leucorrhées :
- La leucorrhée physiologique: elle se caractérise par la sécrétion de glaires cervicales dans le col de l’utérus et témoigne de la desquamation vaginale. C’est un phénomène tout à fait normal et naturel.
- La leucorrhée pathologique: celle-ci vient témoigner d’une infection, le plus souvent d’une vaginite.
Les pertes blanches peuvent prendre plusieurs apparences qui sont parfaitement normales et qu’il ne faut pas considérer comme signe de problème. Les pertes blanches peuvent être filantes, glaireuses, mousseuses, blanchâtres ou translucides. Pour cette raison, la culotte hygiénique absorbante est elle aussi préconisée pour les pertes blanches.
L’aspect des pertes vaginales n’est pas à prendre à la légère. En effet, il varie selon l’état de votre flore vaginale. Les pertes blanches peuvent vous avertir d’une infection par exemple.
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Leucorrhées anormales : symptômes et causes
Les signes d’une leucorrhée anormale
Une leucorrhée anormale apparaît sous la forme de pertes malodorantes, de couleurs jaunâtres ou verdâtres, plus épaisses que la normale et peut être accompagnée de symptômes désagréables comme des brûlures.
Si vos pertes blanches ont une allure inhabituelle, nous vous recommandons de consulter un(e) gynécologue qui saura au mieux poser un diagnostic et vous prescrire un traitement adapté.
Les causes
Une leucorrhée anormale peut être provoquée par différentes causes et notamment certaines infections. Découvrez-les ci-dessous.
La vaginite est la cause de pertes vaginales anormales la plus répandue. La moitié du temps, il s’agit en fait d’une mycose due à un champignon. On parle alors de vaginite mycosique ou de mycose vulvo-vaginale et plus particulièrement de candidose vaginale.
La vaginite se caractérise par une inflammation du vagin très répandue : l’équilibre bactérien est perturbé et la flore vaginale est déséquilibrée. La vaginite peut être d’origine infectieuse, due à un champignon par exemple, ou irritative, due à une intolérance à un produit chimique. Elle peut aussi venir d’un microbe dans le cadre de maladies sexuellement transmissibles ou d’une modification hormonale (traitement hormonal, antibiotique, grossesse, etc.). La vaginite peut se manifester à travers différents symptômes :
- Un écoulement vaginal anormalement abondant et inhabituel.
- Des douleurs pendant les rapports sexuels.
- Des difficultés à uriner ou des brûlures en urinant.
- Des démangeaisons ou des sensations de brûlures au niveau de la vulve et du vagin.
- Une inflammation des lèvres enflées.
La mycose vaginale est une infection très courante qui peut aussi être la source d’une leucorrhée anormale. Généralement sans danger, la mycose se traduit par les symptômes suivants :
- Une sensation de brûlures au niveau de la vulve.
- Des démangeaisons persistantes.
- Des irritations désagréables.
- Une envie plus fréquente d’uriner.
Diagnostiquée rapidement, la mycose peut être traitée à l’aide d’un traitement médicamenteux.
La vaginose touche près d’une femme sur cinq. C’est une infection vaginale bénigne, provoquée par un déséquilibre de la flore vaginale. Certes gênante au quotidien, elle reste sans risque pour la santé. Elle correspond à une inflammation chronique de la muqueuse vaginale, la plupart du temps causée par des bactéries notamment la garnerella vaginalis. La vaginose s’exprime à travers les symptômes suivants :
- Pertes vaginales odorantes.
- Démangeaisons au niveau de l’entre-jambe.
- Rougeurs au niveau du vagin.
La vulvo-vaginite est une infection sexuellement transmissible du vagin et de la vulve. Celle-ci est due à la présence d’un parasite nommé trichomonas vaginalis. Cette infection peut être causée par une hygiène inadaptée et trop agressive de la flore vaginale. Les symptômes sont les suivants :
- Une leucorrhée anormale : verdâtre bulleuse et malodorante.
- Une inflammation du vagin et de la vulve.
- Une inflammation du col de l’utérus.
- Un piqueté d’hémorragie.
Les solutions et traitements
L’importance de l’hygiène corporelle
La flore vaginale est très sensible et fragile : son hygiène doit donc être considérée en conséquence. Il est important de prendre soin de l’hygiène de la vulve au quotidien. Attention, laver son entre-jambe avec un simple gel douche ne suffira pas et pourrait au contraire abîmer votre intimité. En effet, l’appareil génital féminin se compose de bactéries essentielles puisqu’elles protègent le vagin et empêchent les germes sources de maladies de se développer. Une hygiène intime trop agressive risquerait d’éliminer ces bactéries et donc de laisser champ libre aux germes !
Il est recommandé d’utiliser un savon doux avec un pH neutre ou alcalin, voire même de simplement se rincer avec de l’eau.
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